Franche Com

Le champ des Hommes

Champ de fleurs montrant la biodiversité

Avez-vous déjà remarqué la beauté d’un champ laissé à l’état sauvage ?

Je me souviens de la stupéfaction que j’ai ressentie en aidant ma fille à construire son herbier. Nous découvrions des champs abandonnés, où la diversité des fleurs et des herbes était incroyable. Ces champs étaient toujours magnifiques à contempler. Du printemps à l’automne, nous découvrions de nouvelles fleurs et « herbes ». Ma fille était souvent captivée par les petites créatures qu’elle y trouvait, tandis que moi, j’étais émerveillée par la richesse du monde végétal qui s’y déployait. Cette quête pour son herbier m’a vraiment fait comprendre le sens du mot biodiversité : Les champs entretenus étaient plutôt monotones, mais les champs sauvages étaient époustouflants. Il y avait des fleurs de toutes sortes, des herbes fragiles ou robustes ; certaines plantes étaient toxiques, d’autres curatives. Certaines s’étalaient à ras du sol, d’autres s’élevaient majestueusement. Certaines s’appuyaient sur d’autres…

En prenant du recul, le champ apparaissait simplement beau et harmonieux.

Ce souvenir ancre profondément en moi la beauté du monde.  Que ce soit dans le monde minéral, végétal, animal ou humain, c’est pareil, et je me dis que c’est la diversité qui rend le monde si beau. Chaque être humain, parce qu’il est unique, contribue à la biodiversité et à la beauté de la Terre.

Nous manquons juste parfois de recul pour voir, dans son ensemble, la beauté du « champ des Hommes ».

Le retour de la diversité dans mon jardin

jolie mésange sur branche d'arbre en automne

J’ai envie de partager avec vous un moment de joie que j’ai ressenti ce matin.

Lorsque j’ai acheté ma maison il y a maintenant un certain nombre d’années, il y avait énormément d’oiseaux dans le jardin. Je voyais régulièrement un pic vert, parfois un pic épeiche. Et il y avait beaucoup de mésanges, de moineaux, des queues rouges, des pinsons, des bouvreuils, parfois je pensais reconnaitre un rouge gorge. Et dans les noisetiers, et les haies, c’était un joyeux capharnaüm. Leurs pépiements forts et incessants m’ont même parfois désespérée lorsqu’ils me réveillaient avant 5h du matin au printemps. Je me rappelle même avoir caché parfois ma tête sous l’oreiller😵​

Assez rapidement je me suis rendu compte que le pic vert ne venait plus. Je l’ai bien aperçu une fois ou deux sur plusieurs années, mais ensuite plus rien. Le pic épeiche est également parti, un peu plus tard. Puis le temps a passé, et j’ai vu apparaître des corbeaux (ou corneilles ?) et des pies. Quelques années avant le COVID, je me suis rendue compte, avec un certain malaise, que je n’entendais plus aucun petit oiseau. 

A la place, nous avions maintenant le croassement des corbeaux et le jacassement des pies. Les uns et les autres se posaient dans le jardin, nichaient dans les arbres, et se battaient régulièrement. Lorsque je m’en suis rendu-compte, j’ai ressenti beaucoup de tristesse. Je suis devenue attentive aux oiseaux, cherchant à les percevoir dès que je sortais. Mais je ne voyais plus, je  n’entendais plus rien que les pies et les corbeaux.

Puis il y a eu le COVID. J’avoue n’avoir pas fait attention aux oiseaux plus que cela à cette époque. Et un jour j’ai pris conscience que des mésanges  revenaient. Je les ai d’abord vues dans le bouleau en face de ma fenêtre. Puis je les voyais dans le cerisier également.

Aujourd’hui, les corbeaux ne croassent plus. Je les vois passer et laisser parfois tomber des noix, mais ils sont partis. Il y a bien quelques pies parfois, mais aujourd’hui, je revois des mésanges, des moineaux, des queues rouges. J’ai revu ce printemps  un rouge gorge deux jours de suite. J’ai aussi revu un pic épeiche dans mon jardin.

Alors ce matin, lorsque je suis sortie, et que j’ai entendu les pépiements des oiseaux un immense sentiment de joie et de gratitude envers la nature m’a envahie. Je voulais partager ce sentiment avec vous.

Lorsque je vois et j’entends que les oiseaux sont là, lorsque j’apprends le retour du grand papillon bleu en Grande Bretagne, je me sens heureuse parce que c’est l’expression de l’épanouissement de la vie dans toute sa diversité.

Et vous, à quel moment de joie et de gratitude pouvez-vous vous relier en ce moment ?

N’hésitez pas à partager vos petits moments de bonheur, ce serait un honneur pour moi de les lire 😉​

Le pouvoir de la méditation

ensemble de personne en méditation

L'utilité de la méditation sur notre vie

Méditer a un impact important sur notre bien-être : Il augmente la concentration, diminue le stress et l’anxiété, améliore la santé globale. Selon l’article documenté d’Aurélie Lemaire, paru le 14 novembre 2018 (Le top 20 des bienfaits de la méditation. Pourquoi en faire ? (santescience.fr), la méditation pratiquée régulièrement :

  • réduit le stress et les pensées négatives
  • diminue le vieillissement cellulaire 
  • diminue les inflammations
  • augmente le taux de mélatonine (hormone permettant un meilleur sommeil, prévention de la sénescence cellulaire…)
  • réduit la fréquence cardiaque et l’hypertension artérielle
  • réduit la dépression
  • limite les maladies coronariennes et les problèmes cardiovasculaires
  • augmente l’espérance de vie
  • augmente le volume du cerveau
  • augmente la concentration
  • soulage les douleurs chroniques

Je vous invite à regarder la vidéo très intéressante ci-dessous où les docteurs Elizabeth Blackburn (prix nobel de médecine), et sa collègue Elissa Epel (psychologue et professeur adjointe dans le service de psychiatrie de l’université de Californie, San Francisco), montrent avec une très grande simplicité le lien entre la santé et la méditation.

L'utilité de la méditation commune

J’aimerais vous parler d’un autre effet de la méditation : celui qui influe sur notre société.

Depuis les années 1970, Maharishi Mahesh Yogi, fondateur de la « méditation transcendantale » a diffusé son hypothèse d’un champ de conscience unifié tel que, si un nombre suffisant de personnes méditaient ensemble au même moment, cela créerait alors un bénéfice pour toute une société. De nombreuses expériences ont alors été menées pour tester cette hypothèse, menant à la rédaction de dizaines d’articles de recherche. Il a été établi qu’il suffisait d’avoir la racine carré d’un pourcent de la population d’un ensemble pour que l’effet bénéfique (réduction de la violence) se fasse sentir sur l’ensemble de cette population. Si cette loi est vérifiée, sur une ville de 5000 habitants, il suffirait de 7 personnes (aguerries) méditant deux fois par jour environ 15 minutes pour abaisser la violence de la ville entière (√(1% de 5000)=√50=7,07).   Entre 2007 et 2010, une étude a été faite sur l’influence de la méditation sur la violence dans la société américaine. Les résultats ont été mentionnés dans l’article suivant, cependant sa lecture est assez ardue (étude statistique) :

« Violence sociétale et conscience collective : réduction des taux d’homicides et de crimes violents urbains aux États-Unis » (Societal Violence and Collective Consciousness: Reduction of U.S. Homicide and Urban Violent Crime Rates,  par Michael Dillbeck and Kenneth L. Cavanaugh)

L’expérimentation a même conduit à prédire à l’avance la réduction de la violence sur l’ensemble des Etats-Unis à partir du moment où suffisamment de personnes méditeraient ensemble. Cette prédiction a été annoncée à la presse.
De 2007 à 2010, un groupe de personne atteignant le nombre critique* (soit environ 1700 personnes) a pratiqué la méditation tous les jours. En 2010, le Washington Post publiait un article dont la traduction est la suivante:

« Pour la troisième année consécutive, les crimes violents ont diminué aux États-Unis, y compris une réduction de 7,2% des homicides, selon les chiffres préliminaires du FBI pour 2009 publiés lundi.
La tendance s’est étendue au district, où les crimes violents ont diminué de 7,2%, passant de 8 135 incidents à 7 586, et le nombre d’homicides est passé de 186 à 143, selon les données du rapport préliminaire sur la criminalité uniforme du FBI. Les statistiques finales seront publiées à l’automne. Le taux national de crimes violents avait augmenté en 2005 et 2006 après des années de déclin, suscitant des inquiétudes quant au fait que l’accent mis sur la sécurité intérieure sous l’administration Bush après les attaques terroristes du 11 septembre 2001 drainait les ressources de la lutte traditionnelle contre la criminalité.
Mais les crimes de violence ont recommencé à diminuer en 2007, diminuant de 0,7% cette année-là, puis de 1,9% supplémentaire en 2008. La tendance s’est accélérée l’année dernière avec une réduction de 5,5% de l’ensemble des crimes violents et une diminution de 8,1% des vols, 4,2% des voies de fait graves et 3,1% des viols.
Le FBI, qui recueille les données de plus de 13 000 organismes d’application de la loi à l’échelle nationale, a qualifié lundi le déclin de l’année dernière d’«assez important ». Certains responsables de l’application de la loi ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que le taux de déclin ralentisse, ou même que les crimes violents augmentent, en raison des problèmes économiques du pays.
Les crimes contre les biens ont également diminué l’année dernière, pour la septième année consécutive, a déclaré le FBI. La plus forte baisse a été de loin celle des vols d’automobiles, de 17,2%. Les cambriolages ont chuté de 1,7%.« 

Michael Dillbeck, PhD, professeur à l’université privée Maharishi International University, a écrit de nombreux articles de recherche pour étudier « l’effet Maharishi » et l’influence de la méditation sur la société.

Le livre publié en 2020 « An Antidote to Violence: Evaluating the Evidence » de Barry Spivack et Patricia Anne Saunders reprend l’ensemble de ces études

Si je vous propose ici autant de références en anglais (un clic droit et vous choisissez « traduire en français » pour avoir la traduction-merci google), c’est parce que ce n’est pas facile d’affirmer avec certitude que l’effet est bien attesté. Les études sont complexes et de nombreux facteurs entrent en jeu. Les articles ne sont pas évidents à comprendre en profondeur, à moins de bien connaître les statistiques. Les articles sont parus dans des journaux « à référés » (c’est à dire qu’ils ont subi la relecture de spécialistes critiques qui les ont acceptés avant publication) ce qui est un gage de sérieux. En même temps, les auteurs enseignent et font leur recherche dans l’université privée  fondée par Maharishi (tout de même agréée par l’état américain si j’ai bien compris). Et tout toutes les expériences sont faites dans le « giron » de la Méditation Transcendentale. Il est donc important que chacun de vous puisse se faire sa propre opinion, et je tiens à être le plus factuel possible dans mes articles. Aussi, si cela vous intéresse, c’est pour cette raison que j’ai mis beaucoup de liens, afin que vous puissiez voir également les contradictions possibles.

Ceci étant, de plus en plus de personnes sont convaincues que la méditation peut apporter plus de paix le monde, et j’en fait partie pour les raisons suivantes :

  • L’état émotionnel d’une personne influe sur plusieurs cercles de ses connaissances (sa famille, ses amis, son entourage professionnel, puis par rebond sur la famille de ses proches, les amis de ses amis etc. C’est un effet boule de neige. Si je suis heureuse et pleine d’énergie positive, je vais peut-être faire plaisir à quelqu’un qui sera à son tour plus joyeux … Vous avez dû tous voir des videos sur facebook montrant cet effet boule de neige. Evidemment il y a une limite pratique donnée par les expériences de la vie qui ne sont pas toutes roses et qui vont me faire vivre des émotions différentes. On peut cependant admettre que si le nombre de personnes apaisées augmente, statistiquement l’agressivité va diminuer
  • Les expériences que j’ai vécues ou que les gens que j’accompagne ont vécues lors des soins à distance, des séances d’hypnose et de thérapie fréquentielle, s’expliquent très bien et simplement si j’admets que nous sommes tous connectés à un « champ de conscience » et que le temps et l’espace ne sont qu’une construction de notre mental.  Si ce n’est pas le cas, alors il y a toute une ribambelle de faits plus incroyables les uns que les autres dont j’ai été témoin qui sont totalement inexplicables.

Peut-être que j’en parlerai dans un autre article de blog – dites-moi si cela vous intéresse 😊

 

Souvenirs de vacances

Eglise notre Dame de l'assomption au Grand-Bornand

J’ai très envie de partager avec vous ceci :

Pendant ma semaine de vacances, il m’est arrivé quelque chose qui m’a surprise: je me trouvais dans la ville du Grand-Bornand, c’était un jour de marché et il faisait très beau et très chaud. Je me promenais avec d’autres personnes et mon chien. Tout le monde était un peu éparpillé et certains étaient allés s’asseoir dans l’église Notre-Dame de l’assomption qui était sur la place. J’ai demandé à la personne qui marchait à côté de moi si elle voulait bien tenir mon chien en laisse afin que je puisse me rendre également à l’intérieur de l’église.

Lorsque j’ai poussé la première porte, je me suis sentie tout de suite bien. J’ai ensuite poussé la seconde porte, et je me suis alors senti me remplir de joie. Il y avait un je ne sais quoi dans l’air d’incroyable. L’impression a été instantanée. J’ai senti mon cœur se gonfler de joie et de légèreté, tandis que mon cerveau disait « ouh là là ! , c’est chargé [d’énergie] ici ! »Je marchais en regardant et j’avais l’impression d’être sur un nuage.

Après quelques minutes, je suis ressortie et j’ai dit à la personne qui tenait mon chien :
« Tu devrais y aller, ça vaut le coup ! » sans rien préciser de plus. J’ai repris mon chien et cette personne est entrée dans l’église. Quant elle est ressortie, je lui ai demandé :
– Alors ?
– Ben j’ai pleuré. Je suis entrée et je me suis immédiatement mise à pleurer avec de gros sanglots, comme ceux d’un enfant. Je ne sais pas ce qui m’a pris »

Incroyable ! Sur ce une troisième personne de notre groupe est arrivée. Je lui ai dit :
« – Tu devrais aller dans l’église, c’est incroyable comme elle est chargée ! »
Cette personne est à son tour entrée dans l’église et quand elle est ressortie m’a dit :
« – Bof, je ne l’ai pas trouvée si chargée, je n’ai rien vu de spécial, elle serait même assez sobre »

Ce commentaire m’a beaucoup amusée ! comme quoi, chacun perçoit des choses très différentes n’est-ce pas ?

Et vous ? Etes-vous déjà allés dans cette église ? Avez-vous ressenti quelque chose ? Ou peut-être dans un autre lieu ? 

Je serai ravie d’entendre des partages là-dessus

Vue de l'autel de l'église du Grand Bornand
intérieur de l'église du Grand-bornand.@ FrancheCom
Autel église du Grand-Bornand
Notre Dame de l'assomption - Grand Bornand @FrancheCom

Une nouvelle rentrée, de nouveaux changements

rentree scolaire cartable

Et voilà, ça y est, septembre est là et une nouvelle rentrée commence. J’aime sentir le matin la fraîcheur de l’herbe mouillée alors que le soleil apparaît🌞. J’aime cet espace entre deux saisons où c’est encore l’été et où déjà pointe une énergie nouvelle plus douce. Septembre est le mois de la rentrée bien sûr, c’est aussi le mois « des parents » où on court, on vérifie, on inscrit, on s’inquiète parfois que tout soit bien « à sa place ». Souvent l’automne est vue comme une saison de récolte. C’est vrai, mais c’est aussi pour beaucoup un mois d’installation. En tant qu’élève, puis enseignante, formatrice cela a toujours été pour moi un nouveau départ pour une année qui se termine sous le chaud mois d’août.

Et cette année à la Traverse, de nombreuses choses se préparent: quelques changements dans le local. Pour l’instant je mets de nouvelles étagères de façon provisoire en séparation de la salle de formation et de la salle d’attente. Cela permettra d’agrandir la salle de formation.

Ensuite, de nouvelles formations vont avoir lieu : des ateliers en communication consciente parents/enfants vont avoir lieu par module jusqu’au mois de mai. Il s’agit d’apprendre aux enfants de 6 à 12 ans une façon bienveillante, apaisante et claire de communiquer grâce à de nombreux jeux. Virginie Bidal-Keller s’occupera de cette tâche pendant que j’accompagnerai les parents. Des jeux mixtes parents-enfants se feront à certaines dates. Le but est de renforcer le lien dans une compréhension mutuelle, d’accompagner la pose de limites sans casser la relation… Je me réjouis de ces ateliers qui commenceront le 18 septembre

Bien sûr la formation communication consciente reprend à partir du 1er octobre en mixte (distanciel/présentiel), comme l’année dernière avec un accompagnement jusqu’au printemps. Les formations à distance seront le vendredi soir, et les formations en présentiel, le samedi toute la journée. Les dates sont sur le calendrier. Et comme tous les ans, je reproposerai la même formation au printemps sur 4 week-end en présentiel seulement, avec la possibilité pour ceux qui l’ont déjà faite (que ce soit en présentiel ou en mixte) de reparticiper

Les méditations du dimanche matin reprennent à partir du 12 septembre. Je rappelle que ce sont des méditations guidées qui sont proposées en présentiel chaque deuxième dimanche du mois à la Traverse. Un moment rien que pour soi, pour mieux ouvrir son « œil intérieur », pour être plus conscient, se découvrir de plus en plus, vigilant et serein… pour…juste être, comme une évidence…

Les formations en Reiki ou Lahochi commencent déjà à être placées dans le calendrier: samedi matin 2 octobre pour le lahochi et le WE du 23 octobre pour le Reiki shoden (premier degré). Pour l’instant une seule date pour chacune de ces formations, mais d’autres dates vont venir… Normalement une formation Reiki 2ème degré devrait être programmée cette année.

De nouvelles formations vont être programmées dans le courant de l’année. N’hésitez pas à vous abonner à la newsletter ou à me rejoindre sur facebook pour ne rien louper des nouvelles qui ne manqueront pas d’arriver cette année

Et bien sûr, je suis toujours à votre service pour vous recevoir en individuel, pour vous accompagner et vous aider à surmonter vos soucis. Je rappelle que si vous souffrez physiquement, il est important de consulter un spécialiste de santé. Je n’interviens qu’en complément de celui-ci

Je vous souhaite un très beau mois de septembre, ensoleillé et paisible🙂

La roue du changement

J’ai récemment évoqué dans un article précédent, le mal-être causé par une généralisation inconsciente des phénomènes. Cette généralisation va souvent de pair avec une vision linéaire des choses.

Par exemple, lorsque je demande à quelqu’un: « comment est votre moral en fonction du temps, depuis que cela ne va pas ?« , j’ai un dessin avec des courbes qui peut ressembler à cela :

Au départ, la personne va montrer avec des courbes les fluctuations passées de son moral (en rouge), et lorsque je lui demande comment elle voudrait que cela soit à partir d’aujourd’hui, je vais avoir alors des portions de droite qui montent ou restent stable au cours du temps. C’est ce que l’on voudrait tous n’est-ce pas ? Mais malheureusement cela n’est pas possible. Le fait, lorsqu’on ne va pas bien, de tourner son espoir vers un moral toujours au beau fixe, alors même qu’une partie de nous sait que cela n’est pas possible (inconsciemment, nous savons très bien que la courbe ne peut pas que monter, ni même rester constante) rajoute une souffrance supplémentaire à ce que l’on vit. Où est l’espoir ? Est-ce que je vais toujours vivre avec le moral dans les chaussettes ? Il n’y a rien à faire qu’à subir ? Généralisation dans le positif, comme dans le négatif, peut-être l’avez-vous lu dans mon précédent article : la généralisation entre utilité et souffrance

Depuis des millénaires, nous avons entendu des phrases telles que « tout est changement », « tout est impermanent » (une des trois caractéristiques de l’existence dans le bouddhisme). Une citation est souvent citée :

« Il n’est rien de constant si ce n’est le changement »

Socrate aurait cité:

« Héraclite dit que toute chose se meut et que rien n’est stable »

et Arnaud Desjardins :

« La vie s’exprime dans une séquence perpétuelle de changements. La naissance de l’enfant est la mort du bébé, tout comme la naissance de l’adolescent est la mort de l’enfant »

Bref, on sait que la roue tourne, qu’après l’hiver vient le printemps etc etc… mais comment aller mieux ? Ces belles pensées ne suffisent pas forcément à nous sentir plus serein.e.

Le changement est vu dans notre imaginaire collectif sous la forme d’un cycle. L’arcane X du tarot de Marseille est la roue de la fortune (image en haut) et représente cette notion inéluctable du changement qui arrive à un moment donné d’une situation

La « roue du changement » établie par le philosophe, écrivain, formateur et coach Frederic M. Hudson (1934-2015) est un outil pour avoir une vision qui nous aide et nous apporte plus de bien-être. Hudson a découpé ce cycle en plusieurs « parts » qui se vivent toutes:

la roue de Hudson

Au départ, il y a un rêve, une idée, un projet. Ensuite nous planifions le projet, puis tout roule (c’est le plateau où, sans avoir à mettre de l’énergie, le projet se déroule bien). Il arrive ensuite un moment, où pour que cela fonctionne encore, je doive remettre de l’énergie, ce n’est plus aussi facile, ni enthousiasmant, cela demande des efforts. Alors je m’aperçois qu’il y a des choses que je ne souhaite plus. Je trie. Enfin cela ne fonctionne plus pour moi. C’est la fin. Cela peut être une petite fin ou une grande fin. On peut alors aller vers une restructuration rapide en suivant les flèches horizontales qui vont nous mener vers un nouveau projet, un nouveau rêve. Mais la plupart du temps, la fin est suivie d’une phase de repli sur soi, cocooning ou dépression. On n’a plus envie de voir les autres, on veut juste être tranquille. On ne va pas bien, mais une réflexion se créé à l’intérieur de nous, parfois encore inconsciente. Notre mental désespère ou réfléchit, fait le point. C’est une phase d’hiver nécessaire à un nouveau départ. Lorsqu’elle est aboutie, nous pouvons aller vers un renouvellement (avoir de nouvelles idées qui commencent à poindre, reprendre des contacts…), puis on commence à tester, à expérimenter jusqu’à ce que le nouveau rêve soit clair.

Cette roue est valable pour tout:

  • pour une tâche: j’ai envie de corriger mes copies, je me prépare, je corrige, je commence à en avoir marre, je regarde les copies qui ont peu de feuilles, j’arrête je vais boire un café, je vais me promener puis je regarde les copies qui me restent, j’en corrige une de plus. Je change de lieu ou de stylo, et hop c’est reparti!
  • Pour votre vie professionnelle (réarrangement de quelque chose ou fin d’une activité)
  • pour votre vie de couple (fin de la relation ou fin d’un fonctionnement dans la relation)
  • pour votre vie de famille
  • pour votre développement personnel
  • pour votre vie sociale
  • pour un pays
  • pour une civilisation

Il n’y a jamais de ligne droite. Le ligne droite est illusoire: lorsque le cercle est très grand (par exemple sur un très grand nombre d’années par rapport à nous) alors la courbure paraît être une droite, de la même façon que la ligne d’horizon nous parait droite.

On peut facilement avec cette roue définir le concept de crise: c’est la partie qui va de « c’est difficile » (on dit aussi « gérer le marasme »), à la dépression. Chaque étape a son importance, son utilité. Retenez aussi que la grandeur des secteurs de mon dessin est aléatoire. Certains peuvent durer quelques heures, quelques jours, quelques mois…

Comment se servir de cette roue pour mieux vivre nos moments difficiles ? Il suffit de la regarder, de repérer dans quel secteur nous sommes actuellement et quelle est l’énergie de ce secteur. Ainsi nous ne souffrons plus de l’illusion que cela ne doit pas être : C’est là, cela a du sens dans un cycle, et au lieu de lutter contre, nous pouvons nous demander ce qu’il y a à faire, à accepter, à intégrer, ou à transformer suivant le cycle dans lequel on est.

Par exemple en ce moment, je me sens dans une phase de repli sur moi. Je n’ai envie de rien, je me sens fatiguée, je n’ai pas d’énergie… OK ! C’est donc la phase d’hiver: de la méditation, de la tranquillité et je laisse venir ce qui vient, même si je suis morose. J’accueille mes sentiments, Je sais que bientôt j’apercevrai les petits signaux d’un nouveau démarrage.  Je vais être attentive à cela. Même si la période vécue peut me paraître lourde, longue, je sais qu’elle s’arrêtera parce que je sais que la roue continue. Alors autant profiter de ce qu’elle apporte, afin d’être prête et en pleine possession de mes moyens pour la phase d’après.  C’est très curieux de dire cela, mais parfois, il peut y avoir une espèce de joie profonde à s’autoriser à ne pas aller bien. Un peu comme celle d’un enfant qui a attrapé une maladie infantile et qui a le droit d’être chez lui, dans son lit ou sur le canapé, tranquille, en pyjama…

A contrario, que dès que je me dis « c’est long, cela n’en finit pas, j’en ai marre » une ligne droite infinie se dessine dans ma tête et j’ai l’impression que je ne sais pas comment sortir de cet état. Que j’en suis prisonnière. Qu’il m’est imposé et que je suis impuissante contre cela. Cela va amplifier encore ma tristesse, apporter de la colère.

Voilà, si cet article vous a intéressé, vous pouvez prendre le temps de regarder où vous en êtes dans chaque partie de votre vie et garder ainsi votre bâton de pouvoir en sachant ce qu’il y a à vivre pour vous dans ce moment, pour aller plus vite vers un nouveau rêve!

Je ne résiste pas à vous mettre une dernière citation, que je trouve très belle,  d’Epictète :

« Tout est changement, non pour ne plus être, mais pour devenir ce qui n’est pas encore »

Belle réflexion

Blandine

La généralisation : entre utilité et souffrance

La généralisation, indispensable à la Vie

Notre mental généralise tout ce qui se passe, quoi que nous fassions. Il est conçu pour cela. Grâce à cette faculté, nous pouvons vivre dans ce monde. Comme j’en donne souvent l’exemple dans mes formations, si votre sol est marron, votre tapis gris, ou votre mur jaune, cela ne veut pas dire qu’ils sont parfaitement uniformes, telle une couleur appliquée avec le logiciel paint.

rectangle jaune
Ce rectangle est jaune
ce mur aussi. Crédit photo pexel, pixabay

Il y a peut-être des motifs, des ombres, des aspérités qui font qu’il y a en fait plusieurs couleurs, mais tout le monde va comprendre grâce à la généralisation que votre mur est jaune. Voilà une bonne nouvelle ! grâce à la généralisation, vous n’avez pas besoin de décrire votre mur « pixel par pixel »😉 (et d’y passer des heures)

 De même, si vous dites que vous avez de l’herbe plein votre jardin, c’est une généralisation. Vous avez sans doute des fleurs quelque part, de la terre, du gazon ou de la mousse, mais comme notre esprit généralise, on comprend ce que c’est qu’avoir de l’herbe dans son jardin, même si chacun va interpréter cette information différemment et en avoir une représentation mentale différente.

La généralisation est nécessaire pour pouvoir apprendre et transférer ses connaissances. Lorsque j’ai appris ce qu’était de l’herbe, peut-être que l’on m’a montré un brin d’une sorte d’herbe, peut-être même était-ce le dessin d’une herbe sur un livre d’enfant. Et grâce à la généralisation j’ai su reconnaître un champ d’herbes.

De même, si on vous a appris ce qu’était un oiseau, grâce à la généralisation, vous savez reconnaître que tel animal est un oiseau, même si vous ne l’avez jamais vu de votre vie : Il a des plumes, il vole, il a deux pattes, un bec donc c’est un oiseau ! Super non ?

 

herbe
crédit photo Franche Com
ceci est un oiseau qui s'envole😅, crédit Franche com
 

La généralisation nous fait souffrir !

Oui mais voilà, dans ce monde tout a deux faces (coucou la dualité👋). Si la généralisation est absolument indispensable pour notre vie, elle provoque aussi une véritable souffrance. Pourquoi ? parce qu’elle est fausse par essence. Elle nous enferme dans une représentation qui n’est pas vraie, de laquelle on ne peut pas sortir facilement (on parle de gé-né-ra-li-sa-tion les ami.es, c’est énorme!) parce qu’elle induit des croyances et donc des comportements inadéquats.

Un exemple simple : « tu es toujours en retard » (vraiment toujours ? depuis qu’il/elle est né.e ? dans tous les domaines de sa vie ?). Si je dis cela à quelqu’un, je peux me sentir résignée, amère, triste, inquiète, ou en colère et impuissante. En effet je ne peux rien faire faire face à quelqu’un qui est toujours en retard ! Pourquoi ? parce que dans cette généralisation, je viens de faire de son comportement son identité : IL/Elle est en retard. Or, on sait intuitivement que l’on ne peut pas intervenir sur l’identité de quelqu’un. En plus, la personne à qui je dis cela peut avoir l’outrecuidance de me répondre « ce n’est pas vrai! » (« oh! vraiment? »😡). Elle se rappelle peut-être qu’elle était à l’heure pour prendre son train l’autre jour ?😉

 

Quand je dis « tous les …………………………….. sont comme cela » (à vous de remplir, il y a des milliers de généralisations possibles, quelle est la vôtre ?) je généralise ! et peut-être même que cela va me faire expérimenter de la colère, ou de la peur !

Exemple simple : « Tous les dobermans sont des chiens dangereux ». En pensant cela, vais-je être ouverte, en paix et joyeuse face au rottweiler de mon voisin ? Ma généralisation implique une croyance, qui va impliquer chez moi un comportement, qui va même peut-être empêcher ce chien de m’apprécier.

crédit vidéo Silaeff, Pixabay

Doberman Noël
crédit photo YamaBSN, pixabay

Voyons maintenant les généralisations temporelles :

Généralisation présent-futur

  • Imaginez que vous ayez le nez qui saigne. Si cela s’arrête rapidement tout va bien. Si c’est un peu trop long à votre goût, votre mental va généraliser « cela ne va jamais s’arrêter » et c’est l’inconfort, la peur ou même la panique.
  • Vous n’avez pas le moral aujourd’hui ? et hier non plus ? la généralisation peut faire passer une déprime (passagère) au stade dépression (cela ne va pas s’arrêter)
  • Je ne réussis pas ce que je suis en train de faire ? La dernière fois non plus ? alors je ne réussirai jamais : je suis nulle
  • Et ce virus qui n’en finit pas ? lorsqu’une partie de moi généralise, j’ai l’impression que jamais on ne reprendra une vie normale, ou qu’il y a un danger permanent, que plus jamais cela ne sera pareil, ou que je ne serai plus jamais libre.😩 Comment vivez-vous, avec cette pensée ?

Généralisation présent-passé

On la voit souvent dans le jugement de ce qui se passe maintenant par rapport à ce qui s’est passé hier, ou dit autrement, lorsqu’on on critique une action passée en fonction d’un contexte actuel :

  • « J’aurais dû faire plus attention à elle lorsque c’était possible ! » Sauf qu’à l’époque dans le contexte, vous aviez vos propres problèmes et que la personne ne disait rien. Mais votre mental généralise et vous fait croire que ce que vous vivez/savez maintenant , vous le viviez/saviez déjà hier avec la même importance que cela a pour vous maintenant
  • « Les générations passées n’ont rien fait pour que la planète aille mieux, ils l’ont sur-exploitée! » Sauf qu’elles croyaient en un avenir où tout serait possible grâce à la technologie qui avançait de manière incroyable, qu’ils étaient dans une période de reconstruction matérielle, et que la plupart n’avait jamais entendu parler de réchauffement climatique. Même si cela existait, cette problématique majeure actuelle n’était pas LA problématique majeure à l’époque

 

Alors que faire ? On ne peut pas NE PAS généraliser parce que notre cerveau est construit comme cela, qu’il en a besoin, mais c’est un « outil » qui fait mal parfois. Que faire? Que faire ? 🤔 Et bien en avoir conscience ! savoir que là, je généralise, et que ce que je pense lorsque je généralise est forcément faux, (il y a bien toujours des exceptions non? – Hum ?quoi ? c’est aussi une généralisation ?😅)! Alors, je peux m’en amuser, comme dans une pièce de théâtre où l’on s’amuse d’un quiproquo parce qu’on en a CONSCIENCE (contrairement aux personnages de la pièce qui eux, ne ne le voient pas). Je peux reconnaître les émotions que cela génère : la peur, la résignation et autres émotions éventuelles, et mieux comprendre ce qui se passe en moi. Je peux devenir plus libre, en comprenant au-delà de mes émotions parfois difficiles, mes comportements, mes croyances. Je peux être dans la reconnaissance de ce je vis dans l’instant présent : une généralisation (pensée) déclenche une émotion désagréable. Le mental qui généralise tout simplement pour nous faire (re)connaître vite une situation, pour que l’on apprenne, que l’on se mette en sécurité… fait son travail, mais je ne suis plus autant prisonnière de ses effets.

 

« Quoi ? il va falloir que je fasse attention à toutes les généralisations que fait mon cerveau ? » Heu… qui a dit toutes ? On n’y fait attention que lorsqu’une émotion difficile nous met en garde que quelque chose ne va pas. Si tout va bien, pourquoi s’en préoccuper ?

 

Alors, que pensez-vous de la généralisation ? N’hésitez pas à en parler dans les commentaires si vous le désirez. La prochaine fois, j’évoquerai la roue du changement et son lien avec la généralisation

 

Belle réflexion à ceux que cela amuse

 

Blandine

Notre mental généralise tout ce qui se passe, quoi que nous fassions. Il est conçu pour cela. Grâce à cette faculté, nous pouvons vivre dans ce monde. Comme j’en donne souvent l’exemple dans mes formations, si votre sol est marron, votre tapis gris, ou votre mur jaune, cela ne veut pas dire qu’ils sont parfaitement uniformes, telle une couleur appliquée avec le logiciel paint.

rectangle jaune
Ce rectangle est jaune
ce mur aussi. Crédit photo pexel, pixabay

Il y a peut-être des motifs, des ombres, des aspérités qui font qu’il y a en fait plusieurs couleurs, mais tout le monde va comprendre grâce à la généralisation que votre mur est jaune. Voilà une bonne nouvelle ! grâce à la généralisation, vous n’avez pas besoin de décrire votre mur « pixel par pixel »😉 (et d’y passer des heures)

 De même, si vous dites que vous avez de l’herbe plein votre jardin, c’est une généralisation. Vous avez sans doute des fleurs quelque part, de la terre, du gazon ou de la mousse, mais comme notre esprit généralise, on comprend ce que c’est qu’avoir de l’herbe dans son jardin, même si chacun va interpréter cette information différemment et en avoir une représentation mentale différente.

La généralisation est nécessaire pour pouvoir apprendre et transférer ses connaissances. Lorsque j’ai appris ce qu’était de l’herbe, peut-être que l’on m’a montré un brin d’une sorte d’herbe, peut-être même était-ce le dessin d’une herbe sur un livre d’enfant. Et grâce à la généralisation j’ai su reconnaître un champ d’herbes.

De même, si on vous a appris ce qu’était un oiseau, grâce à la généralisation, vous savez reconnaître que tel animal est un oiseau, même si vous ne l’avez jamais vu de votre vie : Il a des plumes, il vole, il a deux pattes, un bec donc c’est un oiseau ! Super non ?

 

herbe
crédit photo Franche Com
ceci est un oiseau qui s'envole😅, crédit Franche com
 

La généralisation nous fait souffrir !

Oui mais voilà, dans ce monde tout a deux faces (coucou la dualité👋). Si la généralisation est absolument indispensable pour notre vie, elle provoque aussi une véritable souffrance. Pourquoi ? parce qu’elle est fausse par essence. Elle nous enferme dans une représentation qui n’est pas vraie, de laquelle on ne peut pas sortir facilement (on parle de gé-né-ra-li-sa-tion les ami.es, c’est énorme!) parce qu’elle induit des croyances et donc des comportements inadéquats.

Un exemple simple : « tu es toujours en retard » (vraiment toujours ? depuis qu’il/elle est né.e ? dans tous les domaines de sa vie ?). Si je dis cela à quelqu’un, je peux me sentir résignée, amère, triste, inquiète, ou en colère et impuissante. En effet je ne peux rien faire faire face à quelqu’un qui est toujours en retard ! Pourquoi ? parce que dans cette généralisation, je viens de faire de son comportement son identité : IL/Elle est en retard. Or, on sait intuitivement que l’on ne peut pas intervenir sur l’identité de quelqu’un. En plus, la personne à qui je dis cela peut avoir l’outrecuidance de me répondre « ce n’est pas vrai! » (« oh! vraiment? »😡). Elle se rappelle peut-être qu’elle était à l’heure pour prendre son train l’autre jour ?😉

 

Quand je dis « tous les …………………………….. sont comme cela » (à vous de remplir, il y a des milliers de généralisations possibles, quelle est la vôtre ?) je généralise ! et peut-être même que cela va me faire expérimenter de la colère, ou de la peur !

Exemple simple : « Tous les dobermans sont des chiens dangereux ». En pensant cela, vais-je être ouverte, en paix et joyeuse face au rottweiler de mon voisin ? Ma généralisation implique une croyance, qui va impliquer chez moi un comportement, qui va même peut-être empêcher ce chien de m’apprécier.

crédit vidéo Silaeff, Pixabay

Doberman Noël
crédit photo YamaBSN, pixabay

Voyons maintenant les généralisations temporelles :

Généralisation présent-futur

  • Imaginez que vous ayez le nez qui saigne. Si cela s’arrête rapidement tout va bien. Si c’est un peu trop long à votre goût, votre mental va généraliser « cela ne va jamais s’arrêter » et c’est l’inconfort, la peur ou même la panique.
  • Vous n’avez pas le moral aujourd’hui ? et hier non plus ? la généralisation peut faire passer une déprime (passagère) au stade dépression (cela ne va pas s’arrêter)
  • Je ne réussis pas ce que je suis en train de faire ? La dernière fois non plus ? alors je ne réussirai jamais : je suis nulle
  • Et ce virus qui n’en finit pas ? lorsqu’une partie de moi généralise, j’ai l’impression que jamais on ne reprendra une vie normale, ou qu’il y a un danger permanent, que plus jamais cela ne sera pareil, ou que je ne serai plus jamais libre.😩 Comment vivez-vous, avec cette pensée ?

Généralisation présent-passé

On la voit souvent dans le jugement de ce qui se passe maintenant par rapport à ce qui s’est passé hier, ou dit autrement, lorsqu’on on critique une action passée en fonction d’un contexte actuel :

  • « J’aurais dû faire plus attention à elle lorsque c’était possible ! » Sauf qu’à l’époque dans le contexte, vous aviez vos propres problèmes et que la personne ne disait rien. Mais votre mental généralise et vous fait croire que ce que vous vivez/savez maintenant , vous le viviez/saviez déjà hier avec la même importance que cela a pour vous maintenant
  • « Les générations passées n’ont rien fait pour que la planète aille mieux, ils l’ont sur-exploitée! » Sauf qu’elles croyaient en un avenir où tout serait possible grâce à la technologie qui avançait de manière incroyable, qu’ils étaient dans une période de reconstruction matérielle, et que la plupart n’avait jamais entendu parler de réchauffement climatique. Même si cela existait, cette problématique majeure actuelle n’était pas LA problématique majeure à l’époque

 

Alors que faire ? On ne peut pas NE PAS généraliser parce que notre cerveau est construit comme cela, qu’il en a besoin, mais c’est un « outil » qui fait mal parfois. Que faire? Que faire ? 🤔 Et bien en avoir conscience ! savoir que là, je généralise, et que ce que je pense lorsque je généralise est forcément faux, (il y a bien toujours des exceptions non? – Hum ?quoi ? c’est aussi une généralisation ?😅)! Alors, je peux m’en amuser, comme dans une pièce de théâtre où l’on s’amuse d’un quiproquo parce qu’on en a CONSCIENCE (contrairement aux personnages de la pièce qui eux, ne ne le voient pas). Je peux reconnaître les émotions que cela génère : la peur, la résignation et autres émotions éventuelles, et mieux comprendre ce qui se passe en moi. Je peux devenir plus libre, en comprenant au-delà de mes émotions parfois difficiles, mes comportements, mes croyances. Je peux être dans la reconnaissance de ce je vis dans l’instant présent : une généralisation (pensée) déclenche une émotion désagréable. Le mental qui généralise tout simplement pour nous faire (re)connaître vite une situation, pour que l’on apprenne, que l’on se mette en sécurité… fait son travail, mais je ne suis plus autant prisonnière de ses effets.

 

« Quoi ? il va falloir que je fasse attention à toutes les généralisations que fait mon cerveau ? » Heu… qui a dit toutes ? On n’y fait attention que lorsqu’une émotion difficile nous met en garde que quelque chose ne va pas. Si tout va bien, pourquoi s’en préoccuper ?

 

Alors, que pensez-vous de la généralisation ? N’hésitez pas à en parler dans les commentaires si vous le désirez. La prochaine fois, j’évoquerai la roue du changement et son lien avec la généralisation

 

Belle réflexion à ceux que cela amuse

 

Blandine

Prendre son temps

fleur de lotus





Prendre le temps



Lorsque je lisais, il y a quelques années, les articles de magazines qui conseillaient astucieusement de prendre son temps, je me sentais souvent dubitative sur la possibilité réelle d’avoir le temps de s’arrêter. J’étais même parfois ronchonne devant ces belles pensées qui me semblaient irréalisables…

Pourtant lorsque j’étais petite, je savais le faire. A chaque moment important pour moi, je prenais le temps de m’arrêter quelques secondes🐢 pour respirer l’ambiance, mémoriser le moment, comme si le temps d’une respiration, je faisais entrer le souvenir à l’intérieur de moi. Je me rappelle très bien de cela. Je pense en y réfléchissant que j’écoutais intensément mes émotions à ce moment là. Je ressentais pleinement la joie d’un moment de jeu avec une amie juste avant que cela s’arrête. C’était une habitude…

Et puis j’ai oublié😞. Je me suis mise à faire des choses, puis à courir, sans plus prendre aussi souvent le temps de « goûter » la vie. Car c’est de cela qu’il s’agissait. Aujourd’hui pourtant je sais de nouveau le faire, et j’ai le temps de le faire. Pourquoi donc ce changement ? Je fais un peu moins de choses c’est vrai, mais pas tant que cela. Alors qu’est-ce qui a bien pu changer?

Et bien, je pense que ce qui nous permet d’avoir ce temps, d’être plus dans le moment présent, c’est le fait de ne plus résister à ce qui est, de ne pas nous juger,  et non pas le fait d’avoir trop d’activités. Je m’explique:

Imaginez que vous devez faire votre travail, puis vos courses, puis allez chercher les enfants à l’école, puis faire à manger, puis reprendre des dossiers, un peu de ménage et puis… bon ça suffit pour aujourd’hui. Quand je me levais avec la tête remplie dès le matin de toutes ces choses à faire, avec l’angoisse de ne pas bien les faire, l’angoisse d’être en retard, l’angoisse de décevoir, l’angoisse de ne pas avoir fait ma part des choses pour ne pas pénaliser ceux qui m’entourent (au niveau familial ou professionnel), et bien je n’avais pas de temps. C’est même allé jusqu’à avoir l’impression d’être dans une spirale infernale🌀 que l’on ne peut plus maîtriser. Par contre, maintenant, en étant beaucoup plus dans ce que je fais au moment où je le fais « sans penser », j’observe que ma concentration est plus grande, mon énergie moins dispersée et j’effectue tâche après tâche en étant dans le temps de chacune d’elle. Et cela change les choses radicalement. Pour chaque tâche, je peux ressentir le plaisir (ou le déplaisir) de la faire, je peux ressentir ma fatigue, mon élan, et dire beaucoup plus facilement non à certaines choses, pour dire un grand OUI à d’autres… C’est exactement ce qui se passe lorsque vous êtes concentré.e sur une activité que vous appréciez. Vous ne voyez plus le temps [passer]. D’ailleurs on dit à ce moment là que l‘on est dans ce que l’on fait, n’est-ce pas ? Et bien, la course du temps, quand revient-elle ? lorsque vous vous dites qu’il faut encore que vous fassiez cela (le fameux « il faut-tu dois » que l’on apprend à défaire dans la formation Communication Consciente, bienveillante, claire et apaisée), la course du temps revient lorsque vous culpabilisez d’avoir passer autant de temps à faire ce que vous aimez, bref, la course du temps est liée au fonctionnement de votre mental ! et pas au nombre de tâches que vous faites.

La question n’est donc pas « où vais-je trouver le temps ? » mais « comment être dans le temps de chaque tâche ? », comment rester dans l’instant présent ? ou encore pour commencer : qu’est-ce qui m’empêche dans mon propre fonctionnement de rester dans le moment présent? que me chuchote mon mental?

Et bien je vous laisse, si ceci vous intéresse, le temps d’y réfléchir.😘 N’hésitez pas à partager votre réflexion dans les commentaires, elle sera certainement utile à nous tous !

En attendant, très modestement, voici une petite vidéo « maison » pour un peu de « zénitude » en ce mois de novembre.

Le partage est une aide précieuse 😉🙏

Permanence crise

Permanence Corona Virus (Gratuit)

Pour le mois de novembre 2020 :

Soin Reiki à distance : 

mercredi 11 novembre de 8h30 à 9h

jeudi 19 novembre de 22h à 22h30

Pour ce faire, envoyez-moi simplement vos noms et prénoms par sms au 06 76 93 47 36 et la séance à laquelle vous souhaitez participer

A l’heure de démarrage, installez-vous simplement dans votre chambre, ou sur un canapé dans un endroit où vous serez tranquille. Pas besoin de téléphone ou autre. Juste laissez faire. 

Le partage est une aide précieuse 😉🙏

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Le partage est une aide précieuse :)

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