Avez-vous déjà remarqué la beauté d’un champ laissé à l’état sauvage ?
Je me souviens de la stupéfaction que j’ai ressentie en aidant ma fille à construire son herbier. Nous découvrions des champs abandonnés, où la diversité des fleurs et des herbes était incroyable. Ces champs étaient toujours magnifiques à contempler. Du printemps à l’automne, nous découvrions de nouvelles fleurs et « herbes ». Ma fille était souvent captivée par les petites créatures qu’elle y trouvait, tandis que moi, j’étais émerveillée par la richesse du monde végétal qui s’y déployait. Cette quête pour son herbier m’a vraiment fait comprendre le sens du mot biodiversité : Les champs entretenus étaient plutôt monotones, mais les champs sauvages étaient époustouflants. Il y avait des fleurs de toutes sortes, des herbes fragiles ou robustes ; certaines plantes étaient toxiques, d’autres curatives. Certaines s’étalaient à ras du sol, d’autres s’élevaient majestueusement. Certaines s’appuyaient sur d’autres…
En prenant du recul, le champ apparaissait simplement beau et harmonieux.
Ce souvenir ancre profondément en moi la beauté du monde. Que ce soit dans le monde minéral, végétal, animal ou humain, c’est pareil, et je me dis que c’est la diversité qui rend le monde si beau. Chaque être humain, parce qu’il est unique, contribue à la biodiversité et à la beauté de la Terre.
Nous manquons juste parfois de recul pour voir, dans son ensemble, la beauté du « champ des Hommes ».