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Nous avons perdu la contemplation

Qu'est-ce que l'hypersensibilité ?

Nous avons perdu la contemplation

Là, maintenant, lorsque je lis le titre de cet article que je viens d’écrire, mon coeur est triste. Nous avons perdu la contemplation ! Et je ressens à quel point cela peut faire souffrir. Y avez-vous déjà pensé ? Avez-vous fait le lien entre les maux du monde et la contemplation ?

Quelque chose m’a « sauté au visage » l’autre jour. J’écoutais les informations et je ne me rappelle plus exactement, mais je crois que les journalistes parlaient de George Floyd. A vrai dire, d’où ma réflexion est partie n’est pas très important, tant il y a d’autres exemples dans le monde qui nous montrent à quel point la contemplation est importante. Supposons que « l’affaire Georges Floyd » soit le point de départ, voici le cheminement que j’ai eu :

Lorsque je m’occupais du D.U. E=MC2 à l’Université de Franche Comté, j’avais l’habitude de dire à quel point chaque stagiaire de la formation était unique. Vous êtes unique, quel que soit votre mode de fonctionnement, vos pensées, vos actions, vous êtes unique parmi 7,5 milliards d’individus sur Terre (chiffre de 2017). 

Lorsque mes enfants se comparaient, je leur disais : « Est-ce qu’une jacinthe est plus belle qu’une rose, une marguerite, ou une tulipe ? Chaque fleur est belle dans sa nature, alors pourquoi vous comparer? » Après, il y aura toujours des personnes qui préféreront les tulipes, et d’autres les marguerites, en fonction de ses souvenirs d’enfance, de sa sensibilité olfactive,… et de tant d’autres critères qui ne dépendent pas de la fleur ! La fleur s’occupe-t’elle de celui qui la regarde ? Avez-vous déjà vu un champ de fleurs sauvages ? Comme c’est beau toute cette diversité ? Avez-vous déjà vu un bosquet d’arbres ? un étang ?

Je suis certaine que vous avez déjà, au moins une fois dans votre vie, eu votre coeur qui s’ouvrait devant la beauté de quelque chose. A ce moment, si le temps s’arrête, s’il n’y a pas de jugement de quoi que ce soit, il y a contemplation.

J’aime beaucoup les définitions données par le Larousse pour le mot « contempler ». Cela me fait sourire de voir que notre être se reflète dans ces définitions  :

  • Regarder longuement quelque chose, quelqu’un avec beaucoup d’attention, en s’absorbant dans cette observation : Contempler le ciel.
  • Regarder quelque chose avec admiration : D’ici vous pouvez contempler ce magnifique paysage.
  • Regarder quelque chose, quelqu’un d’une certaine manière, l’observer, le voir sous l’effet de tel ou tel sentiment : Contempler avec horreur les débris d’un avion écrasé.
  • Considérer une situation, un état dans tous leurs aspects, dans toute leur étendue, en prendre pleinement conscience : Contempler l’ampleur du désastre.

https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/contempler/18557

Amusant n’est-ce pas ? La contemplation neutre sans jugement est associée à un exemple agréable (contempler le ciel) puis le jugement vient (avec admiration) et on descend du ciel vers la Terre. Et ensuite l’analyse du mental intervient et les exemples sont nettement moins drôles vous ne trouvez pas ? Quand on regarde l’étymologie de contempler on retrouve ces deux orientations « regarder en s’absorbant dans la vue de l’objet » et « regarder attentivement; considérer par la pensée » https://www.cnrtl.fr/etymologie/contempler

Remarquez que l’on retrouve encore et toujours notre double fonctionnement « cerveau droit » et « cerveau gauche » ( 😉 aux personnes qui ont suivi ma formation sur la créativité l’année dernière 😊 ). Quoi qu’il en soit, lorsque je parlais du fait que nous avions perdu la contemplation, je voulais dire que nous avion perdu la capacité de « regarder en s’absorbant dans la vue de l’objet », sans aucun jugement, le coeur calme, et l’esprit ouvert. Une méditation en soi.

Quelle est le lien entre le départ de mon histoire et la contemplation ? Et bien il s’agit d’apprendre à observer sans juger. Dans mes formations, je cite parfois Krishnamurti : 

« la plus haute forme de l’intelligence humaine est la capacité d’observer sans évaluer »

Même si je n’aime pas trop cette formulation qui peut passer aussi pour un jugement ou un reproche (quand on évoque le mot « intelligence », les réactions sont souvent fortes), je comprends à quel point la contemplation, cette capacité à être juste là, sans jugement, présent.e et attentif.ve à ce qui est, est quelque chose de difficile si on ne s’y exerce pas. C’est pourtant une qualité fondamentale qui pourrait changer le monde! En effet, à force de contemplation, à force d’habitude dans cet état contemplatif, alors il vient obligatoirement un jour ou l’autre une réflexion:

si nous sommes capable d’admirer la beauté d’une prairie pleine de fleurs sauvages, de reconnaître à quel point la vie est belle dans cette diversité, comment se fait-il que nous ne soyons pas capable d’admirer la beauté de l’humanité dans toute sa diversité? Pourquoi notre coeur ne s’ouvre-t-il pas de la même façon? y aurait-il une différence entre la façon de percevoir une fleur et un être humain? Des explications à cela, il y en a plein; mais si au lieu de vouloir expliquer le monde, on se mettait à le contempler ?

Le partage est une aide précieuse 😉🙏

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