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Page 22 calendrier de l’avent

Vendredi 22 décembre

Le Père Noël se prépare… mais pourquoi le Père Noël est-il monté sur un traineau tiré par des rennes ? Saint Nicolas avait une hotte et était sur un âne lui !

crédit photo Trung Phan, Pixabay

Les dieux, notamment le dieu du Soleil ont presque toujours été associés dans leurs déplacements à des chars tirés par des chevaux (ou des boucs pour Thor par exemple), de plus la neige, le froid, les pays du nord de l’Europe, bref, d’accord pour le traineau. Mais les rennes ?

Si je me réfère à un article de wikipédia, un poème en 1821 d’un anonyme mentionne pour la première fois un renne dans le vers :

« Avec beaucoup de joie, le bon Santa Claus dirigeait son renne dans cette nuit givrée »

Ensuite, c’est dans le journal « The sentinel » de l’Etat de New-York, qu’un autre poème apparait en 1823, toujours de façon  anonyme:

Voici le texte trouvé sur wikipédia:

Twas the night before Christmas,when all thro’ the house
Not a creature was stirring, not even a mouse;
The stockings were hung by the chimney with care,
In hopes that St. Nicholas soon would be there;
The children were nestled all snug in their beds,
While visions of sugar plums danc’d in their heads,
And Mama in her ‘kerchief, and I in my cap,
Had just settled our brains for a long winter’s nap
When out on the lawn there arose such a clatter,
I sprang from the bed to see what was the matter.
Away to the window I flew like a flash,
Tore open the shutters, and threw up the sash.
The moon on the breast of the new fallen snow,
Gave the lustre of mid-day to objects below;
When, what to my wondering eyes should appear,
But a minature sleigh, and eight tiny rein-deer,
With a little old driver, so lively and quick,
I knew in a moment it must be St. Nick.
More rapid than eagles his coursers they came,
And he whistled, and shouted, and call’d them by name:
« Now! Dasher, now! Dancer, now! Prancer and Vixen,
On! Comet, on! Cupid, on! Dunder and Blixem;
To the top of the porch! To the top of the wall!
Now dash away! Dash away! Dash away all! »
As dry leaves before the wild hurricane fly,
When they meet with an obstacle, mount to the sky;
So up to the house-top the coursers they flew,
With the sleigh full of toys — and St. Nicholas too:
And then in a twinkling, I heard on the roof
The prancing and pawing of each little hoof.
As I drew in my head, and was turning around,
Down the chimney St. Nicholas came with a bound:
He was dress’d all in fur, from his head to his foot,
And his clothes were all tarnish’d with ashes and soot;
A bundle of toys was flung on his back,
And he look’d like a peddler just opening his pack:
His eyes — how they twinkled! His dimples: how merry,
His cheeks were like roses, his nose like a cherry;
His droll little mouth was drawn up like a bow,
And the beard of his chin was as white as the snow;
The stump of a pipe he held tight in his teeth,
And the smoke it encircled his head like a wreath.
He had a broad face, and a little round belly
That shook when he laugh’d, like a bowl full of jelly:
He was chubby and plump, a right jolly old elf,
And I laugh’d when I saw him in spite of myself;
A wink of his eye and a twist of his head
Soon gave me to know I had nothing to dread.
He spoke not a word, but went straight to his work,
And fill’d all the stockings; then turn’d with a jerk,
And laying his finger aside of his nose
And giving a nod, up the chimney he rose.
He sprung to his sleigh, to his team gave a whistle,
And away they all flew, like the down of a thistle:
But I heard him exclaim, ere he drove out of sight —
« Happy Christmas to all, and to all a good night ».
C’était la nuit avant Noël, quand dans toute la maison,
Aucune créature ne s’agitait, pas même une souris,
Les chaussettes étaient suspendues avec soin à la cheminée,
Dans l’espoir que saint Nicolas bientôt serait là ;
Les enfants étaient blottis bien douillettement dans leur lit,
Des visions de friandises dansaient dans leur tête ;
Et maman sous son fichu et moi sous mon bonnet,
Tout juste installés pour un long roupillon hivernal ;
Quand dehors sur la pelouse se produisit un grand fracas,
Je jaillis hors du lit pour voir quelle était l’affaire.
Vers la fenêtre, je volais tel un éclair,
Arrachant les rideaux et jetant les embrasses.
La lune au cœur de la neige fraîchement tombée
Donnait l’éclat du jour aux objets au-dessous,
Quand, devant mes yeux émerveillés apparut
Seulement un traîneau miniature et huit minuscules rennes,
Avec un petit conducteur, vieux mais vif et plein d’entrain,
Je sus en un instant que c’était saint Nicolas.
Aussi rapides que des aigles, ses coursiers bondissaient,
Et il sifflait, et il criait, et les appelait par leur nom ;
« Bien Tornade !, bien Danseur !, bien Furie et Fringant !
Allez Comète !, allez Cupidon !, allez Tonnerre et Éclair !
En haut du porche !, en haut du mur !
Maintenant, filez au loin ! Filez au loin ! Filez au loin tous ! »
Comme les feuilles sèches volant devant l’ouragan,
Quand elles approchaient d’un obstacle, montent dans le ciel,
Au-dessus des toits des maisons, les coursiers volaient,
Emportant le traîneau rempli de jouets et saint Nicolas avec.
Et alors, dans un tintement, j’entendis sur la toiture,
Le sautillement et le trépignement de chaque petit sabot.
Comme je rentrais la tête et me tournais,
Hors de la cheminée, saint Nicolas sortait d’un bond.
Il était vêtu tout en fourrure de la tête au pied,
Et ses vêtements maculés de cendre et de suie ;
Un sac de jouets jeté sur son dos,
Et il était comme un colporteur ouvrant son sac.
Ses yeux – comme ils pétillaient ! Ses fossettes : très joviales !
Ses joues étaient comme des roses, son nez comme une cerise !
Sa drôle de petite bouche était dessinée tel un arc,
Et la barbe à son menton était aussi blanche que la neige ;
Le tuyau d’une pipe qu’il serrait entre ses dents,
Et la fumée qui entourait sa tête telle une couronne ;
Il avait une large figure et une petite bedaine ronde.
Quelles secousses quand il riait, comme un bol de gelée.
Il était potelé et rondouillard, un authentique vieil elfe jovial,
Et je riais de le voir, en dépit de moi-même,
Un clin d’œil de sa part et un hochement de sa tête,
Bientôt me firent comprendre que je n’avais rien à craindre :
Il ne dit pas un mot, mais alla droit à son affaire,
Et remplissant toutes les chaussettes, puis tourna brusquement,
Et posant son doigt sur son nez,
Et saluant de la tête, dans la cheminée il remonta ;
Il surgit sur son traîneau, sifflant son équipage,
Et au loin, ils s’envolèrent comme le duvet d’un chardon,
Mais je l’entendis s’exclamer, avant qu’il ne disparaisse hors de vue,
« Joyeux Noël à tous, et à tous, une bonne nuit »

Nous avons donc 8 rennes dont les noms nous sont donnés à cet instant. Ils sont donc nommés et chacun d’eux a une qualité: Tornade est le plus rapide, Danseur le plus gracieux, Furie le plus puissant, Fringant le plus beau, Comète apporte le bonheur aux enfants, Cupidon apporte l’amour, Tonnerre est le plus fort et Éclair apporte la lumière.

Certains rapportent qu’ils sont huit en référence à Sleipnir le cheval à 8 pattes d’Odin (voir la page d’hier sur le calendrier).

Le savez-vous ?

Cependant, si on regarde la vie des Rennes, ce sont des animaux grégaires qui sont capables de parcourir 5000 km dans l’année, de courir jusqu’à 80 km/h, de nager… bref un animal idéal pour tirer le traineau du Père Noël, surtout si comme le dit la chanson, il vole!

La femelle du Renne porte des bois tout comme le mâle. Cependant, les mâles perdent leurs bois en fin d’automne, tandis que les femelles perdent leurs bois au printemps. Il semblerait donc que les rennes du Père Noël ne soient pas 4 mâles et 4 femelles, mais bien 8 femelles 😉

Et Rudolphe alors ?

En 1939, Robert L. May reçoit la commande d’un livre d’histoires à colorier que la grande chaine de magasin fondée à Chicago la Montgomery Ward achetait et distribuait à Noël. Il invente alors Rudolphe, le petit Renne au nez rouge . Le succès est immédiat. En 1948 un court métrage est réalisé.

Rudolphe est un renne au nez rouge et lumineux. tout le monde se moque de lui alors qu’il rêve de faire partie des Rennes du Père Noël. Mais il sauve Noël car le Père Noël lui demande de conduire l’attelage devant les autres rennes, ceux-ci étant incapables de se repérer dans le fort brouillard qu’il y avait cette nuit là.

En 1949, le beau-frère de May, l’auteur compositeur  Johnny Marks  fait de l’histoire une chanson qui deviendra une des traditionnelles chansons de Noël – son plus grand succès-

Partition :

Connaissiez-vous l’histoire de Rudolphe le renne au nez Rouge ? Aimez-vous les rennes de Noël ? En avez-vous en décoration chez vous ?

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