Quel accompagnement thérapeutique trouverez-vous à Franche Com ?
Il n’est pas toujours facile de faire une démarche lorsqu’on va mal. Souvent, on suppose que ce qui nous arrive va passer, que c’est normal vu ce que l’on vit, que c’est la vie et que l’on y peut rien. On peut aussi avoir peur (souvent inconsciemment) des conséquences si on traite notre mal-être. Comme cet enfant qui a une blessure et qui ne souhaite pas qu’on y touche parce que « ça va faire mal », on expérimente toutes les craintes possibles, jusqu’au jour où on prend la décision d’aller voir quelqu’un. Mais qui ?
On distingue déjà plusieurs types de thérapies :
le but est de chercher le « pourquoi », la cause d’un mal-être (psychanalyse, psychothérapie) en parlant librement. Il s’agit souvent d’un processus long de plusieurs mois à plusieurs années à raison d’une séance par semaine. Elle est issue à l’origine du travail de Freud dans les années 1890-1900). Différentes méthodes analytiques existent maintenant.
Ce sont toutes les thérapies qui, par contraste durent peu de temps (et moins de séances) et sont axées sur le « comment aller mieux à partir d’aujourd’hui » plutôt que la compréhension du « pourquoi je vis cela ». Parmi ces thérapies, on distingue plusieurs courants :
- Les thérapies systémiques (c’est-à-dire comprendre la personne dans son environnement et en regard de ses relations avec les autres ). Elles peuvent être aussi bien individuelle que familiale. Elles sont également très utilisées dans le monde professionnel. Elle dérive de l’école de Palo-Alto fondée par l’anthropologue Grégory Bateson dans les années 50 en association (notamment) avec l’étudiant en communication Jay Haley, le psychiatre Don Jackson et le psychothérapeute Paul Watzlawick. L’influence de la communication interne et externe de la personne en regard de son mal-être prend de l’importance. Paul Watzlawick a contribué à l’histoire de la psychologie en avançant une idée majeure : « Il n’ y a pas d’individu malade en soi mais des systèmes sociaux et familiaux qui induisent des pathologies. » (souce wikipédia). L’école de Palo-Alto (Le Mental Research Institute), va permettre à plusieurs personnes de se rencontrer et de travailler sur l’influence de la communication dans l’état de mal-être: Virginia Satir est formatrice en thérapeutes familiaux et fait des recherche sur l‘influence de la communication dans les relations familiales, Milton Erickson, médecin, prend conscience de la différence de la perception du monde de chaque individu, et de façon très fine des signaux non-verbaux de chacun. Il développe l’hypnose ericksonnienne, en prenant en compte le fonctionnement particulier de chaque individu auquel il s’adresse. Dans les années 70, John Grinder et Richard Bandler fondent la Programmation Neuro-Linguistique (PNL) en modélisant le fonctionnement d’excellence des thérapeutes (notamment Fritz Perls qui a fondé la Gestalt-thérapie, Virginia Satir, et Milton Erickson)
- La thérapie cognitivo-comportementale : Dans la lignée de la compréhension des travaux de Pavlov, elle vise à modifier les comportements et les pensées inappropriées générant du mal-être par d’autres par des protocoles standardisés. Pour ce faire, après analyse du système « émotions désagréables-pensées-comportement induit », le thérapeute va confronter le patient en imagination puis dans la réalité aux situations pénibles générant le comportement dont il veut se défaire. Le patient par le biais d’exercices à faire en séance et en dehors de celle-ci est très actif. La durée peut aller de quelques mois à 2 ans en moyenne.
- La thérapie humaniste : Elle prend sa source dans les années 40 avec le psychologue Abraham Maslow et sa vision positive de l’être humain: tout être humain cherche à satisfaire des besoins et s’accomplir et à donner un sens à sa vie (relation avec le monde, spiritualité). Avec le psychologue Carl Rogers se développe l’Approche Centrée sur la Personne (ACP), où la relation entre le patient et le thérapeute est une relation d’égale à égale de deux individus vivant une relation d’authenticité, le thérapeute étant à l’écoute, sans jugement de valeur de ce qui est exprimé. Il place l’individu au centre de la relation à la place du problème.
Elève de Carl Rogers, Marshall Rosenberg apporte dans les années 70 la Communication NonViolente :
« Bien que je la présente comme un « processus de communication » ou un « langage de la bienveillance », la CNV est plus qu’un processus ou un langage: c’est une invitation permanente à centrer notre attention là où nous avons le plus de chances de trouver ce que nous cherchons » M. Rosenberg
La connaissance de l’humain, la biologie, la neurologie, la science de l’information, de la communication évoluant sans cesse et le monde devenant beaucoup plus petit, beaucoup de ces thérapies s’enrichissent les unes avec les autres. On parle alors de thérapies intégratives. Sur 800 thérapeutes interrogés aux États-Unis, 68 % se déclarent d’orientation éclectique et disent utiliser quatre théories différentes dans leur pratique. (source wikipédia)
alors justement comment choisir son thérapeute ?
Un thérapeute est une personne qui prend soin de la santé physique et psychique d’une autre personne. Si on regarde l’étymologie du mot, « thérapeute » vient du grec ancien θεραπευτής, therapeutếs :« serviteur, celui qui prend soin de quelqu’un » et enfin «médecin» (source : https://fr.wiktionary.org). Un thérapeute est donc une personne qui prend soin des autres
Il doit :
- avoir une bonne écoute, de l’empathie, être totalement présent
- savoir observer
- être dans le non jugement de ce qui est dit,
- être à la fois créatif, adaptable et savoir analyser,
- être ouvert, respecter l’autre (ses valeurs, ses choix, son autonomie)
- être en paix avec lui-même et son histoire
- être authentique dans sa relation avec le patient
Parmi les thérapeutes, vous pouvez trouver …
Pas obligatoirement médecin ou psychologue, le psychanalyste a l’obligation d’avoir fait une psychanalyse sur lui-même de plusieurs années, afin de pouvoir accompagner des personnes à son tour. Sa profession n’est pas réglementée. Il travaille sur le « pourquoi j’en suis là » en faisant remonter à la conscience les mécanismes inconscients qui pilotent notre vie.
il a fait des études de psychologie à l’université. Deux filières existent : psychologue du travail (il intervient dans le domaine professionnel, est habilité à faire passer des bilans de compétences etc), et psychologue clinicien. Le psychologue clinicien est apte à faire des bilans psychologiques (par rapport à des enfants ou des adolescents) ainsi que des psychothérapies (analytiques, comportementales, humanistes…)
Le psychiatre est un médecin. Il peut donc vous prescrire des médicaments, est apte à reconnaître parmi les différents troubles psychiques une maladie mentale s’il y a lieu. Il peut aussi prescrire une hospitalisation si nécessaire. Si donc vous ne pouvez plus gérer votre souffrance, il me semble important de vous tourner vers un médecin, qui saura vous prescrire un traitement. Il est souvent très utile de mener un accompagnement thérapeutique en parallèle..
En France, seuls les psychiatres et les psychologues ont le droit de s’appeler psychothérapeutes.
Bon alors à Franche Com qu'est-ce que je vais trouver ?
Et bien, quelqu’un qui prend soin du bien-être des autres ! Une accompagnatrice, une thérapeute !
- Physicienne de formation, j’ai appris les méthodes scientifiques, les méthodes d’analyse, de synthèse. J’ai également des connaissances en mécanique quantique, en astronomie. Passionnée par les questions sur l’énergie, le temps, l’univers depuis toujours, je reste à l’écoute des découvertes et de la philosophie du moment.
- Formée à la PNL et à l’hypnose eriksonnienne, j’ai acquis la philosophie de l’école de Palo-Alto d’autant plus que la science de l’information et la cybernétique chère à Bateson me paraissent congruentes : j’ai appris comment fonctionne le mental.
- Formée à la CNV (Communication NonViolente) de Marshall Rosenberg, dans la lignée de l’Approche Centrée sur la Personne de Carl Rogers, j’ai développé l’écoute, l’empathie et le non jugement. J’ai également appris à écouter les émotions et ce qu’elles nous disent sur nos besoins fondamentaux. Je pense que la Vie nous guide par le biais de nos émotions.
- Formée à l’Hypnose Humaniste avec Olivier Lockert et Patricia d’Angeli (formée à la psychologie jungienne), j’ai appris entre autre ce qu’était l’inconscient, les niveaux de conscience. J’ai appris à entrer en transe en conscience augmentée
- Formée au Reiki avec Patrice Gros et Don Alexander, j’ai appris la méditation, le fait d’être ici et maintenant, présente.
- Guidée par de nombreuses personnes, j’ai travaillé et travaille encore sur moi-même
Ma philosophie est celle des thérapeutes humanistes associée à une approche systémique : Comme dit Olivier Lockert, « nous sommes tous des rayons de lumière qui traversons une vitre plus ou moins sale, plus ou moins transparente. Tout ce que nous avons à faire, c’est de nettoyer la vitre » et ceci comme le dit si bien Thomas d’Ansembourg en accueillant tout ce qu’il y a à accueillir, en transformant tout ce qu’il y a à transformer, en se débarrassant de tout ce qu’il y a à supprimer dans sa vie.
Une méthode n’est rien si elle n’est pas mise au service d’une personne pour lui permettre d’évoluer et de briller. Ce n’est pas la méthode qui est importante, c’est vous !